Voilà tous les candidats en
place. Tous n’ont pas les 500 signatures mais ils gardent espoir de les obtenir
d’autant que la machine médiatique à détruire est en route. Le « Canard
Enchaîné » à sorti l’artillerie lourde face aux déclarations de probité de
François Fillon. Les chiffres s’amoncellent au sujet de Pénélope, il reste 90
jours au vainqueur de la primaire de la droite pour montrer s’il a envie de
devenir Président. La bataille sera rude mais très incertaine.
Il dérange ce Monsieur, faut sans
doute le croire pour voir une affaire lancée de la sorte de manière aussi
orchestrée avec feuilleton à la semaine. En y regardant de plus près tout de
même, la cabale montée ainsi pourrait faire penser que les médias font un coup
d’Etat déguisé pour orienter l’élection. D’un autre côté la cible ainsi
attaquée peut montrer qu’elle est vraiment dangereuse pour la majorité de ceux
qui n’ont pas digéré sa victoire face aux favoris des sondages de droite. Mais
la justice est en route faisons lui confiance. Si même ce candidat avait non
seulement menti mais en plus triché la France est perdue pour de bon. Le
tableau des candidats n’est pas très reluisant et l’omniprésence de la famille
Le Pen depuis des années va finir par trouver une ouverture…
M. Fillon a annoncé la couleur à
droite et il n’en a été retenu que des bribes. Il a désigné des victimes, les
fonctionnaires. Attendons encore un peu pour juger de la situation que Madame
Le Pen et Emmanuel Macron divulguent leur programme. Ce dernier attendra mars,
comme cela il n’y aura pas trop de temps pour le discuter entre nous. Pour le
moment le jeunot monte dans les sondages et fait les choux gras de la presse.
Il est jeune mais il vient de gauche, celle des beaux quartiers qui nous a mis
dans un drôle de pétrin depuis des années. Voyons comment il va s’en sortir.
Les vieux crabes et leurs consœurs du parti lui collent aux basques. Il faut
bien qu’ils tentent de se raccrocher quelque part, sinon en mai, ils n’auront
plus de métier. En fait ce ne serait pas si mal d’avoir un jeune aux manettes,
il y en a assez d’être menés par de vieux kroumirs sans idées depuis des
décennies. C’est lassant des promesses non suivies, des échecs…La France
profonde se languit d‘une lueur d’espoir, d’un chemin qui apporterait de la
valeur ajoutée par le travail, une envie de gagner des parts de marché par
notre savoir-faire, de se confronter au reste du monde. Une manière de se
rassembler pour de nouveau repartir de l’avant.
Je ne parle pas de jeunisme ni à
droite ni à gauche quand je dis qu’il faudrait des quinquas aux manettes de la
nation. Mais les vieux veillent dans les appareils pour garder leur place. Même
si l’on vit plus vieux, les anciens devraient sortir du circuit à 65 ans. J’ai
un âge canonique et je sais bien que quoique très actif encore, j’ai du mal à
me projeter dans les 20 prochaines années. Je note en regardant les journaux
que les grands groupes industriels et des services se mettent en ordre de
bataille pour l’avenir. Que font-ils ? Ils remplacent les dirigeants qui
les ont amenés au sommet par des dirigeants de moins de 50 ans. Les quinquas
qui attendaient une nomination sont de la revue. Pourquoi ? Ils sont déjà trop
vieux, un peu usés aussi pour imaginer les bouleversements de demain. C’est du
moins ce que les conseils d’administration et de surveillance envoient comme
message.
Quand je dis demain c’est déjà
aujourd’hui. Peu de gens sont instruits des changements qui nous attendent à
tous niveaux : politique, c’est en route avec l’entrée en fonction de M.
Trump par exemple ; économique, le libre-échange est remis en question ;
social, comment gérer le vieillissement des peuples ? Et comment prendre
en compte effectivement pour chaque décision la survie de notre planète… Sujets
bigrement intéressants pour la recomposition du monde, car c’est cela qui est
en route en ces premiers jours de 2017. Il est possible de faire toutes les
analyses possibles mais les faits sont là. Il y a plusieurs types de guerres
sur la planète et toutes sont dangereuses car nous y sommes confrontés.
Personne en France et particulièrement au Gouvernement ne semble le prendre en
charge.
Les conséquences en sont
immédiates, car dans les mêmes journaux, je constate d’un côté que nos
industriels et services font des progrès pour se hisser dans les normes
internationales, pour être plus compétitifs mais que malgré cela nous ne
gagnons pas de parts de marché. La raison complémentaire ? Notre perte de
crédibilité à cause de l’attentisme et de la valse-hésitation de nos hommes
politiques depuis des années quand ce ne sont pas leurs erreurs. La France
n’est plus audible au plan mondial. Notre rejet de la mondialisation nous a
exclu du concert des nations. Nous allons devoir ramer pour y revenir.
Dans ce contexte, la victoire de
M. Hamon au PS est cocasse bien qu’inquiétante quant au souci de nombre de
français. Il est jeune et instruit. Marié avec une jolie femme qui travaille
dans un grand groupe phare du luxe français et mondial. Comment peut-il avoir
imaginé les propositions qui l’ont fait gagner, elles semblent ne pas avoir de
lien avec nos institutions : salaire universel, ne pas payer ses dettes et
ériger le référendum en mode de gouvernement. Le salaire universel qui est
certes novateur et dont il ne dit rien quant à sa manière de le financer est
une incitation à ne rien faire ou à développer la délinquance des jeunes et des
moins jeunes. On peut imaginer que comme souvent à gauche on puisera dans la
poche des riches et dans celle des contribuables qui le peuvent. Mais bientôt
il n’y aura plus de riches, ils partent ou abandonnent leurs projets
d’entreprendre. Ce qui me fait sourire c’est qu’il ne manque pas d’air le gagnant
du PS. Sans le vouloir peut-être mais il a été un frondeur, le représentant des
opposants internes de M. Hollande à la suite de M. Montebourg. Et que fait-il
aussitôt élu, il demande audience auprès du Premier Ministre et du Président.
Aucune honte à cela, nous sommes dans la politique. Tout est permis. Il va
faire campagne lui aussi et voyons comment il va faire pour se trouver quelques
soutiens.
Les forces en présence montrent
qu’il y a deux droites et trois gauches. Pour essayer de me faire une idée
schématique, une droite extrême (M. Le Pen) et une droite (M. Fillon) face à
une extrême gauche (M. Mélenchon) et une gauche (M. Hamon) et un centre gauche
(M. Macron) qui n’est ni de droite ni de gauche selon ses dires. En cela il
intéresse des gens qui ne savent que penser d’une telle diversité alors que
tout le monde devrait avoir une idée fixe : comment sortir la France du
marasme. Dans tout cela je ne m’occupe pas des Verts qui ne le sont que par
colère de ne pas avoir trouvé de poste au PS ou à droite pour se trouver un
métier représentatif de leur ego. Je suis très vindicatif vis-à-vis des
politiques de droite et de gauche qui ne mettent pas en avant leur engagement
écologique autrement que dans les meetings liés à ce devoir important. On se
doit de laisser une planète propre et viable à nos enfants que l’on soit
français, Chinois ou Américain !
Dans l’état actuel de la
situation entre les ennuis de M. Fillon, la nomination de Hamon, le risque de
voir apparaître le FN à la tête de l’Etat, vis-à-vis de l’étranger, je trouve
que nous présentons après des risques financier un risque politique pour nos
voisins et alliés.
Vous l’avez compris j’attends que
le programme de droite se muscle sensiblement. Ce qu’a fait M. Fillon dans « Faire »
puis « Vaincre le totalitarisme islamique » est un premier pas. Il
veut établir de nouvelles bases pour permettre de relancer le travail. Il est
évident que pour avancer et pouvoir distribuer un peu il devient urgent de
créer à nouveau de la richesse. Je me demande chaque fois ce que l’on apprend à
Science Po. Cela me parait une mesure de bon sens, mais j’ai l’impression que
cela ne fait que me concerner. Face à l’armada médiatique prompte à caricaturer
et à matraquer à longueur de journée des contrevérités ou des calomnies, il
faut faire bien plus. Pendant que l’on parle du « Peneloppegate » on
ne parle pas du meeting de dimanche à la Villette et du contenu. J’ai lu que M.
Baroin avait marqué des points. Je n’ai pas lu d’avancée de M. Fillon pour
contrer les accusations d’ultralibéral ou de disciple de Mme Thatcher dont il
est accusé.
Ce matin, la question pour
beaucoup est : pourra-t-il se présenter ? En fait peu importe, il y
aura bien un homme de droite pour palier son éviction, si elle devait survenir…
Il a l’air de ne pas lâcher le morceau, mais la confiance est entamée au moins
par la morale et nous ne savons pas bien quels dégâts cela fait sur les
impressions étrangères et sur la légitimité finale.
Nous retrouvons là une
orchestration qui ressemble fort à ce qui est arrivé à DSK sous une autre
forme. Un juste retour des choses ?
Ce sont des considérations
personnelles et ce n’est pas drôle car cela Fragilise encore plus notre
position sur l’échiquier du monde. Au plan plus précis de la course à la
présidence 2017 quel qu’il soit, le candidat de droite doit densifier le
programme en ébauche sur plusieurs points. Il y a des zones d’ombre dans bien
des domaines…
Je n’ai rien de précis sur ce qui
va se passer pour contrecarrer les critiques portées sur la conduite du projet
Santé pour le pays. Je crois qu’il n’y aura pas de mal à soigner mieux pour
moins cher, tellement la gabegie est visible de l’extérieur pour quelqu’un en
bonne santé qui va visiter ses copains ou sa famille malade. Comment compte
-t-il s’attaquer au lobbying des groupes de pharmacie et des industriels de
l’alimentation qui nous empoisonnent ? Le trou de la SS est en cours de
résorption, l’audit dira si tout est vrai et en bonne voie. Par contre il va
falloir faire quelque chose pour donner du moral aux personnels soignants.
De ce point de vue, le danger
vient autant de nous-mêmes que des règlements pondus par les bureaucrates de
l’Europe. Nous ne prenons pas beaucoup de précautions pour éviter de prendre
des médicaments. Il pourrait y avoir plus de dépenses en marketing pour se
protéger au lieu de nous culpabiliser tout le temps. Cela coûterait moins cher
et donnerait l’occasion d’ouvrir de nouveaux métiers d’aide à la personne. Au
plan mondial des inquiétudes sur le secteur tout de même. La fusion
Bayer-Monsanto met directement la pression sur l’Europe. Bayer est allemand que
je sache, comment penser qu’il va rester inactif sur le marché et ne pas peser
sur les décisions des commissions ?
Ce n’est pas un procès d’intention mais je sais ce que fait Monsanto
pour l’agriculture et ce n’est pas toujours bon ni pour l’agriculture ni pour
l’agriculteur et encore moins pour le consommateur.
Tant que nous y sommes, comment
va-t-il s’y prendre pour parler aux agriculteurs et leur dire de réfléchir au
lieu de suivre les directives de l’Europe aveuglément. Il y a une vie régionale
et nationale avant la mondialisation. Tous les paysans de France et de Navarre
ne peuvent suivre les idées prônées à Bruxelles. Je ne critique pas le travail
de l’Europe, je trouve au contraire que l’on ne s’en occupe pas assez. Ce n’est
pas le départ des anglais qui m’inquiète, c’est l’ensemble des choses qui se
profilent aujourd’hui. La recomposition géopolitique de ces trois dernières
années rebat les cartes et donne une nouvelle chance pour créer une Europe
politique. Ce n’est pas se refermer sur soi qui va apporter des solutions au
bonheur des français. C’est une ouverture à coopérer dans une zone géographique
qui est déjà ouverte. Mais il faut discuter, avancer des idées. Le contexte
actuel devient anxiogène clairement. La France ne peut plus discuter avec les
USA, La Chine ou la Russie et à peine avec l’Allemagne tellement nous sommes
peu crédibles. C’est en faisant des propositions concrètes pour redresser le
bateau Europe que nous avons une chance de refaire surface. Madame Merkel est à
la botte de la Turquie. La pression sur elle est très forte. Les ressortissants
turcs sont très nombreux en Allemagne. Nous devrions l’accompagner dans ses
actions et le temps presse. Le quinquennat passé nous a fait perdre pas mal de
temps et tout va très vite.
La manière dont sera traitée
l’immigration est un enjeu phénoménal pour demain. Cela ne peut être réglé par
un seul pays. Le dialogue doit s’instaurer en Europe et dans les pays
susceptibles de laisser partir ses ressortissants. A la question du Figaro de
lundi : « Etes-vous choqué par le décret sur l’immigration par Donald
Trump, 70695 réponses, OUI 38% ; NON 62%. Plus que significatif d’un état
d’esprit. Dans notre pays, c’est devenu un vrai problème de société et il faut
le traiter en rattrapant les erreurs du passé. Pas facile sans doute mais cela
met en danger tous les ressortissants français qui sont à l’étranger. Nous
sommes dans des systèmes où tout est en interaction. Notre comportement
individuel et collectif de français joue sur le reste du monde. Quel politique
n’a jamais entendu parler de la systémique ? Une décision crée une force
qui appelle une réaction…c’est du niveau de compréhension de classe de
troisième, il semblerait que ce soit très loin et que le sens commun est
totalement oublié. Le bon sens n’est plus près de chez nous.
Déconsidérer l’Europe et s’en
séparer serait à mon sens une erreur, la négation de la France et condamnerait
notre pays donc nos enfants. L’Europe a été une chance pour tous les pays qui
la composent aujourd’hui, comme la mondialisation l’a été pour bien des autres
continents qui l’ont acceptée. Nous lui
avons refusé la possibilité de s’étoffer depuis l’origine. Elle a des défauts
certes. Ce sont les politiques que nous avons élus qui l’ont faite. Si elle
fonctionne mal c’est aussi de notre faute car on s’abrite derrière son
administration de manière servile. Qui
nous assistera pour notre Défense maintenant, si les américains coupent les
crédits de l’Otan ? Ce sont eux qui fournissent 72 % du budget.
Monsieur Fillon ou son
remplaçant, doit nous éclairer sur ces sujets car ils vont faire partie des
programmes des autres candidats. J’espère que la campagne sera de plus haut
niveau que celles qui ont précédé.
Il doit aussi dire comment il
voit la réduction de l’importance de l’Etat dans nos services de tous les
jours. Il doit clarifier la manière de supprimer les fonctionnaires.
Fonctionnaire est un statut avec des droits et des devoirs. J’en ai été, mais
cela ne veut pas dire que tous les services doivent avoir des fonctionnaires.
Cela ne veut pas dire qu’il va supprimer 500000 emplois administratifs. Il doit
dire par exemple que les choses sont engagées depuis longtemps par la droite
comme par la gauche. Prenons le cas des PPT devenus La Poste puis la Banque
Postale. Des départs ont eu lieu, les transformations se sont faites comme
toujours douloureuses mais le service recrute aujourd’hui des facteurs… Nombre
de services peuvent être transformés ainsi au plan municipal comme régional.
S’il y a redondance des services, il faut les éliminer et dire pourquoi
clairement on le fait. Cette clarté donnerait une visibilité aux gens,
valoriserait le sens de la vie politique ce qui n’est plus le cas.
Nous n’avons pas d’information
sur le système d’enseignement futur non plus. Nous savons qu’il coûte cher et
qu’il laisse des milliers de gens sur la paille. L’école de Jules Ferry a fait
son temps et elle doit être repensée. Non par idéologie mais de manière efficiente
pour l’avenir des enfants qui la fréquentent. Il n’est sans doute pas possible
de faire dans l’individuel mais avoir des gens capables de lire, écrire et
compter en français à l’âge de 12 ans ce doit être contrôlable. Ce minimum est
indispensable pour pouvoir suivre l’évolution future. Une fois la politique
tracée et expliquée il sera temps de prendre des mesures concrètes. Elles
existent déjà, ce qui est un comble. Mais je sais que dans une énorme machine
de l’administration, il y a des espaces de liberté incroyable pour pouvoir y
faire exactement ce que l’on veut quand on a des idées. Je pourrais écrire des
pages sur ce sujet ! C’est vrai dans tous les ministères….
L’éducation se conçoit à l’école et
à la maison. Les incivilités qui gâchent la vie des gens aujourd’hui sont liées
au laxisme ambiant et aux exemples donnés sans arrêt à la radio, la télé et les
médias. Ils montrent chaque jour ce qui ne devrait pas exister. Quand les
nantis et les représentants de l’Etat confondent leur intérêt personnel et la
mission qu’ils ont à accomplir, qu’ils soient jugés et sortis du circuit
politique. Il faut une justice qui fonctionne et une police qui puisse faire
son travail. La chasse aux délinquants est aussi utile que celle conduite face
aux terroristes. Il y en assez des chiffres falsifiés par les gouvernements
successifs ou sondages approximatifs ou orientés et des reportages bidonnés.
Nous avons besoin d’une ligne directrice pour pouvoir retrouver un peu de
confiance. Cette confiance nous permettra de nous aimer un peu plus pour aimer
les autres.
Education, justice, sécurité nous
amèneront un peu de sérénité pour réfléchir et agir plus sereinement. Car les
sujets anxiogènes arrivent tout seuls. Les innovations permanentes sur le
numérique demandent d’élever le niveau intellectuel des gens. Une manière de se
former et de se réformer permanente. Comment acquérir des compétences nouvelles
si nous n’avons pas les bases pour cela ? Le numérique va changer l’accès
à tous les métiers connus aujourd’hui. Comment adapter la France à cela ?
C’est de la politique et elle est transversale : technique, économique,
sociale et individuelle. Elle fait partie du projet politique de tous les
candidats. En plus il concerne les jeunes plus que les anciens même s’ils ont
une espérance de vie plus longue. Les jeunes seront des acteurs, ils ont besoin
de compétences comment les leur donner sans projet d’éducation cohérent et
connu à l’avance.
Tous les candidats seront
confrontés aux questions de sécurité, de justice, d’éducation et de santé et de
l’immigration. Tous seront aussi confrontés à l’état de la France. Et il n’est
pas bon. Il est difficile de croire que nous maîtrisons notre avenir dans le
marasme et l’ambiance délétère dans laquelle nous sommes. Pourtant, je suis de
ceux qui pensent que nous avons des atouts importants. Je parcours le monde et
des gens que je rencontre je n’ai que des compliments sur l’esprit de la
France. J’ai une expérience réussie dans mon métier face aux constructeurs
japonais ou américains dans la fabrication de pièces automobiles. Les
techniciens de mes équipes ont trouvé des solutions élégantes et efficaces,
comme le font L’Oréal, LVMH, ou Airbus ou encore AXA. Nous avons des atouts
mais ne travaillons pas assez. Notre confiance est en berne. Il faut se
réveiller. Tous les autres pays travaillent dur pour rester à leur niveau et
s’améliorer un peu plus chaque jour.
Nous attendons de nos candidats
qu’ils apportent des idées pour faire naître un espoir d’une meilleure vie pour
ceux que l’on aime demain. Rien de plus terrible pour un grand-père de penser
que ses petits-enfants vivront une vie plus terne que la sienne. Oh bien sûr
pas aujourd’hui encore tout à fait, l’illusion les protège encore, mais demain ?
Mes parents m’avaient seriné : « fais tout pour faire mieux que
nous ! ». Au final, j’ai pu le faire et cela m’a tiré vers ce que
savais faire de mieux. C’est ça, j’ai fait pour le mieux. La France m’y a aidé
et je trouve qu’elle ne le fait plus aujourd’hui pour les autres enfants. Cela
me rend triste… Cela ne dure pas quand je regarde autour de moi et que je vois
des jeunes qui se débrouillent. Ils desserrent le carcan économique et
administratif que nos erreurs leur imposent pour s’émanciper. Mais c’est dur et
il faut une dose de passion hors du commun pour arriver à s’extirper de leur
condition.
Je reste optimiste car je sais
que les cycles changent et les systèmes aussi. C’est en cours depuis le 20
janvier. Je pense que nous vivons une époque formidable….
Michel Prieu
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