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Rendez-moi ma République (24-6-2016)


Résumé du livre


Sortie en Librairie en juin 2016




« L’énergie ne peut être créée ou détruite, elle ne peut que changer de forme »

« L’Etat doit être notre serviteur et nous n’avons pas à être ses esclaves »

Albert Einstein

« Si l’on s’arrête, l’eau que nous sommes croupit ! »

David Lefrançois

Natif des Pyrénées dans une famille humble, l’auteur témoigne des évènements de sa vie. Ce n’est pas une vie romanesque mais l’histoire vraie d’un garçon qui a refusé le déterminisme social. Au début des années 50, il a pris connaissance des valeurs de la République et suivi le chemin qui s’ouvrait devant lui. De ses parents, ses instituteurs, son abbé il a accepté le discours de tous et les a fait siens. Bon élève, il a transgressé une première fois ce que ses mentors avaient espéré pour lui. A 13 ans, sans le savoir encore tout à fait, il heurtait la logique des anciens. Il voulait devenir ouvrier comme son père, forgeron. C’était sa voie, rien ne l’arrêterait.

Intuitivement le jeune homme sentait ce qui était bien pour lui et fit confiance à ses rêves. Il avait peur mais dans son organisation personnelle il échafaudait les scénarios qui le rassuraient… Confiant dans sa scolarité, il était attentif et appliqué. Un esprit curieux le guidait, il voulait des lueurs de tout. L’honnête homme du XVIIème siècle l’avait marqué, il voulait sans doute être celui du XXème. L’institution du collège technique lui parut injuste. Il avait horreur de l’injustice et une fois de plus prit le contre-pied des plus âgés.

Entré en apprentissage pour être ajusteur, il fit les efforts pour mieux s’éduquer et trouva l’énergie du dépassement. Il gravit les étages de l’ascenseur social pour arriver bien plus haut que ne l’espérait ses proches. Le chemin ne lui parut pas long. Sa foi en le travail lui permettait de goûter tous les autres plaisirs de la vie. Le sport d’abord pour les copains et le trop plein d’énergie. L’œil ouvert pour observer comment fonctionne ce qui l’entoure. Puis vint le temps de créer et de vivre en famille. La responsabilité de mener les enfants au bout de leur rêve, auprès de celle qu’il avait tant voulu épouser étant jeune homme, le fit encore monter plus haut. La culture par petites touches vint combler les manques qu’il percevait dans sa vie et celle des siens. Le sens de sa vie commençait à prendre forme. Il avait compris que quand un travail ne lui plaisait pas, il devrait en changer. Dans une vie de fonctionnaire, il continua de penser comme un chef d’entreprise qu’il n’était pas encore. Au contact permanent de l’innovation, des hommes et des idées qui la conduisent, il grandit à tel point que l’espace dans lequel il vivait devint trop petit. De nouveau il fallait immigrer dans son propre pays. Pas seul cette fois mais la famille fut d’accord.

Parti sur les traces de son père, ses projets le ramenèrent vers le métier des femmes de sa famille par l’écologie de la vie toute entière. Refusant l’entrée en  politique lorsque ce lui fut offert, il ne s’intéressa qu’à l’industrie. Un choix du moment. Travailler à l’export lui montra bien des facettes des lacunes des concurrents de la France. Japonais, Américains, Allemands ? Compétents  mais pas plus que nous, français. La désindustrialisation de la France, une colère rentrée. La perte des valeurs d’éducation, un déchirement.

Le sport une fois de plus allait l’aider à trouver sa voie. Son travail le rendait dépendant des autres, le golf lui permit de retrouver ce qu’il avait oublié. La puissance d’un individu. L’énergie qui fait que quoi qu’il se passe chacun peut passer à un niveau supérieur de l’estime de soi. Ce fut une rupture pour aller grimper un échelon de plus. Nouvelles découvertes avec la sagesse des anciens, un nouveau regard sur le monde. Une dernière promesse tenue lors des derniers jours de son père, le chemin allait de nouveau bifurquer à angle droit.
Le chômage, difficile à vivre mais sans doute nécessaire. Une épreuve du cycle de changement certainement. Refus de voter. Citoyen abstentionniste volontaire. Un parmi 40% des électeurs ? Le renouveau ? Adieu famille, amis et connaissances, départ à l’étranger. Nouveau pays, nouvelles activités, nouvelles connaissances, ouvertures nouvelles…La nécessité de réfléchir autrement dans un pays musulman. La politique au sens de la cité revient à la surface… Nouvelle analyse, plus complète.

Ce que je veux pour voter à nouveau ? Que les hommes politiques accomplissent leur mission. Qu’ils présentent un programme. Sinon qu’ils se taisent, la communication n’est pas une politique. Que de leur côté, les électeurs prennent leurs responsabilités, ils ne peuvent tout attendre de l’Etat. Critiques de terrain et exemples particuliers pour illustrer les situations en dérive : l’éducation, la médecine, la sécurité, la solidarité que nous doit l’Etat. L’immigration est à revoir pas forcément pour renier nos valeurs, mais pour en appliquer les fondements pour donner une chance aux autres.

Le marché s’occupera du reste. Il est ouvert entrons dedans, nous avons des atouts, prenons toute notre place. Les hommes politiques doivent perdre l’habitude de mentir à tous pour conserver leurs votes. Leur mission est suicidaire. Leur constance en politique est seulement due à leurs mérites.

Comment changer ? Des questions, un état des lieux et des actions prévisionnelles avec leur analyse d’impact. Des étapes, un suivi, des petits succès qui donneront espoir. Reconstruire le pays comme se reconstruit un homme, une entreprise. Mener enfin l’Etat pour l’avenir et le soutien des hommes qui le composent. 




Michel Prieu

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