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A40 - Questions enseignement (10-07-18)


Bonjour à toutes et tous, 

Longtemps que je n'avais pas écrit ici..

Depuis quelques mois j’ai abandonné la télé, les infos et tout le marketing efficace de la publicité pour nous faire avaler des couleuvres que beaucoup s’ingénient à gober. Ecrire et publier « Rendez-moi ma République » m’a permis de faire un point et de changer de voie.

Macron a été élu, ce fut une surprise, il a montré que tout pouvait arriver. Il se débat face au monde qui l’entoure pour essayer d’exister. Pour les vœux de la nouvelle année dans ces pages j’ai fait un souhait pour que chacun comprenne qu’il avait les clés pour tout révolutionner. Il est possible de changer ce qui ne nous plaît pas à tout moment. Question de choix, de volonté et de détermination, avec une once de confiance en soi peut-être mais pas sûr...

Nous sommes seuls avec nous-même et nous avons la responsabilité de tout ce que nous faisons. Il n’y rien à attendre de l’autre et nous ne pouvons rien pour lui, mais nous avons à prendre conscience que nous faisons partie du monde et que nous pouvons l’améliorer.

Nous disposons de tous les outils pour s’émanciper. Il faut juste avoir quelques idées et choisir son avenir. Il m’aura fallu 60 ans pour comprendre que dans un système quand un individu change, tout changera avec le temps. Surprenant pour beaucoup d'entre nous mais stimulant à constater.

Ce temps qui passe, que l’on ne voit pas passer, qui nous manque, j’ai choisi de le prendre. Le temps cela se prend pour faire ce qui nous plaît. Le temps se prend pour ne pas faire ce qui ne nous plaît pas. Le temps se prend pour faire le point avec soi. Le temps se prend pour avoir de l’estime de soi. Question de choix.

Un chapitre entier du livre parle de mes racines et un autre de l’éducation que j’ai reçue et que je ne comprends plus. Cette éducation faite par mes parents, poursuivie par mes maîtres et professeurs, mentors et conseillers réunis pour me donner la liberté de décider de ce que je voulais.

Liberté d’être en premier, liberté de choisir la vie que je souhaitais. C’était simple: je voulais être heureux et le partager. Mon horizon pour cela n’était pas très éloigné des bois et des collines des Pyrénées. Mon éducation m’a un jour donné des clés pour voyager. Il me semble qu’aujourd’hui le monde s’est ouvert mais que les enfants n’ont pas la même liberté que celle que j’avais. L'impression que la crainte de leurs parents face à leur propre avenir est là pour les brider.

Le dernier siècle a permis de faire d’immenses progrès dans la compréhension du monde qui nous entoure. Des équations hier si éloignées, entre infiniment grand et infiniment petit se sont aujourd’hui unifiées. C'est Nassim Haramein qui a trouvé alors qu’il a refusé d’aller à l’école. 

A 10 ans il a pensé que les théories d’Einstein et celle de Planck devaient pouvoir se rejoindre et s’est mis à chercher. Pour cela pas besoin d’aller à l’école mais il a cherché. Il a tout exploité des connaissances scientifiques sans tenir compte des frontières que les hommes ont tissé au fil des théories et du pouvoir qui les nourrit. Il a tout étudié par lui même, mathématiques, physique, biologie, philosophie....

Les théories ont vieilli mais nous les avons apprises et nous ne savons plus en sortir. Elles nous enferment dans des cases étiquetées qui nous ont corseté. Les maîtres omnipotents de l’université choisissent leurs successeurs créant ce que la Nature nous pousse à rejeter: la consanguinité. Nassim a trouvé ce qu’il cherchait mais tout n’est pas encore connu de tous. Le monde est connecté. L’homme est information, la conscience et la matière sont information. L'univers est information, dans la Nature, les uns aux autres nous sommes connectés.

Impossible n’est sûrement pas français mais tous les possibles sont dans l’humanité de l’Univers. Les lobbies peuvent bien encore faire des méfaits mais leurs jours sont comptés. La conscience du monde est en train de changer. A quoi je le vois ? A travers moi, ce que j’ai appris des idées de ces derniers mois ne sont pas des utopies. Mes voyages m’ont montré que partout des gens réfléchissais à changer le monde pour le rendre meilleur. Pas un optimisme de rigueur, la vrai sensation que l'on va vers un monde meilleur.

Nous ne sommes pas à égalité mais pour y arriver il y a aujourd’hui plein d’opportunités. En cherchant bien nous allons trouver des modèles qui pourront être généralisés. La découverte de Nassim Haramein qui a eu l’idée d’ouvrir une université (Resonance Science Foundation) pour que les jeunes (et les moins jeunes) de bonne volonté puissent apprendre chaque jour ce qu’ils souhaitent pour se réaliser. Les projets qui vont changer la société sont en cours et vont sans tarder arriver à maturité. La conscience du monde est maintenant prête à s’en emparer.

Des tas de métiers vont changer, beaucoup vont disparaître et d’autres se créer. On va passer du curatif au préventif, s’occuper des gens deviendra une nécessité pour leur permettre de s’adapter. L’industrie sera changée, contrôler la gravité de Newton le fera tombera dans le passé. Savoir que nous sommes connectés va aussi changer la manière de penser. Nous savons mieux aujourd’hui comment nous sommes faits. Nous savons d’où nous venons et quel est notre passé. Nous savons aussi que nous pouvons changer.

Personne n’a plus le droit de décider qui l’on est à part soi. L’amour et l’éducation en liberté dans la cité un nouvel espoir est en train de se lever. 

Nos vieilles peurs sont encore mises en évidence mais pour les gommer il suffirait d’un peu de pédagogie, d’entraide et d’humanité. Tout l’argent qui est stocké et ne sert que quelques pauvres intérêts mortels, pourrait inonder le monde qui en a besoin pour changer le destin de toute la planète. Ce n’est pas moral que le flot d’argent ne soit pas ouvert, que des hommes triment pour faire des billets qui sont stockés dans des paradis fiscaux, quel sens cela a-t-il vraiment ?

Depuis qu’il est né sur cette Terre, l’Homme a cherché à être heureux. Notre cerveau est fait pour cela depuis la nuit des temps et nous pouvons avoir ce que nous voulons à condition d’aller le chercher. Mais nous n’avons pas tous bien compris ce qui nous a été inculqué. On reproduit sans arrêt les mêmes erreurs. On élève nos enfants comme nous avons été élevés alors que l’on pourrait innover. Se mettre en accord avec les nouvelles connaissances, certains ont déjà commencé.

Ces derniers jours mes pas m’ont conduit à Boussac près de Figeac. Havre de paix entièrement remodelé par les soins de Yolande. Polonaise d’origine, concertiste à 12 ans et qui pour s’émanciper à choisi de s’évader. Elle a choisi Paris pour ne plus subir le joug familial et paternel en particulier.

Pas la première fois que j’entends ou vois cela. Le monde du sport ou de la culture en est rempli. Un enfant prodige induit chez les parents un état de possession où l’amour se fond en un mauvais bouillon.

Yolande est devenue ingénieur du son et a bourlingué sur toutes les scènes du monde. Connectée à l’Univers à nul autre pareil. Elle m’a parlé de la culture de Pologne alors que les magasins étaient vides et la vie difficile. Nous savons par l’Histoire comment ce pays à souffert et du joug et l’Allemagne et du bloc de l’Est. Pourtant elle est toujours sensible à ses racines et de temps en temps va s’y ressourcer maintenant que c’est plus facile d’y aller. Les appartements qu’elle a rénovés sont remplis des pièces d’artisanat qui viennent de là-bas. Travail somptueux de qualité qui fait toute la beauté du site qu’elle a créé.

Au détour d’une conversation et de ma manière de procéder pour aider une jeune femme qui souhaite créer sa propre activité, elle a compris mon intérêt pour éduquer ou enseigner. Nos conversations ont dévié sur la conscience de l’univers et de ce que l’on pouvait en tirer.

Elle m’a parlé du Lycée de Kin à Tekos dans la forêt ou le rêve d’Anastasia s’est réalisé. Une école où les enfants de toute condition peuvent entrer. Pas de professeurs, plus de parents, un seul directeur adulte en place pour la logistique et laisser les enfants en liberté pour un seul objet : « Voir-analyser-agir ». 

Miracle de la réalité. Pendant que des tas de petites filles sont endoctrinées en jouant à la poupée pour perpétuer la société telle que leurs parents l’ont vécue une petite fille de 10 ans est capable de construire une maison. Une vraie dans laquelle ses copains vont habiter. En 2 ans ils font le cursus de 11 années suivis gentiment par d'autres enfants en Occident. Un docteur ès sciences de 11 ans partage son savoir avec des plus grands...Ils n'oublient de la danse ou de la musique et savent tout des tâches ménagères.

Notez qu’il n’y a pas que là que cela existe. En Israël des enfants sont sélectionnés à 8 ans pour les inviter à connaître leur passion. Ils sont alors dirigés vers l’école la mieux adaptée leur permettant de la développer. A 14 ans des informaticiens sont plus forts pour trouver des idées que les pontes de la Silicon Valley.

Libérer les enfants et pour cela leur donner de l’amour et revoir la manière de les éduquer, sacré changement à opérer. En fait ce ne sont pas les nouveaux enfants qu’il faut penser à éduquer mais leurs parents. Embarqués dans des luttes de pouvoir entre Nations nous avons contribué à créer une société dans laquelle l’homme a été nié. Robotiser sans doute est une priorité mais pas sûr que cela puisse nous apporter la sérénité. Casser le rythme de l’évolution ne pourra se penser qu’en reprenant nos vraies responsabilités : celle de nous aimer au premier degré.

Merci à Yolande de m’avoir initié et gentiment de me dire qu’il ne fallait pas toujours tout bousculer ; former je sais faire, c’est mon métier mais l’on ne peut tout forger. A chacun de se libérer pour être le meilleur de ce qu’il est.



Michel Prieu




Pour références et aller bien plus loin, je vous encourage à lire :






Vous pouvez écouter aussi régulièrement sur Youtube ou prendre comme je l’ai fait l’enseignement de David Lefrançois...




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